Région du Centre
Dans la perspective de la 25e édition du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou( Fespaco), la Guilde Africain des Réalisateurs et Producteurs a, le 23 février, entretenu la presse sur le Prix qu’elle a initié. Il s’agit du « Prix Thomas Sankara » qui récompense les films de la catégorie court-métrage.
Depuis novembre 2014, il existe parmi les prix spéciaux, un prix qui « célèbre la mémoire de Thomas Sankara ». Balufu Bakupa-Kanyinda, initiateur du Prix, considère que Thomas Sankara fut un véritable mentor du cinéma africain. D’où l’idée d’un prix en son honneur pour « célébrer la créativité et l’espérance panafricaine ».Le réalisateur d’origine congolaise, avait déjà produit un film sur les héros de la Révolution en 1989… « Il s’agit donc d’avoir le courage de revisiter le passé » avise-t-il.
Conviction idéologique
Le jury d’attribution qui comprend cinq(05) membres, sera présidé par Osange Silou-Kiefer et va exclusivement s’intéresser aux caractéristiques techniques des 26 films en compétition pour le prix. Sera donc primé, le film le plus en vue en termes de qualité dramatique, de talent narratif, d’excellence technique et qui fera « une représentation positive de l’imaginaire panafricain ».C’est dire que pour être lauréat du Prix Thomas Sankara, nul besoin d’aborder la conviction idéologique du Père de la Révolution burkinabé. En témoigne le film « Zakaria » de la Tunisienne Léila Bouzid primé à l’édition dernière. D’un montant de trois (03) millions de francs et d’un trophée, il sera remis le 03 mars prochain lors de la Nuit du court-métrage qui a été elle-même initiée en 2009 par Balufu Bakupa-Kayinda.
Soumana Loura