Incinération du riz avarié a Nadiagou
La brigade des douanes de Nadiagou dans la province de Kompienga a procédé ce 05 décembre 2016 à l’incinération de 38,15 tonnes de riz impropre à la consommation humaine et animale
Ce sont au total 763 sacs de riz de 50 km chacun impropres à la consommation humaine et animale, qui ont été incinérés ce 05 décembre 2016 à Nadiagou, village situé à, 15 km de Pama chef lieu de la province de la Kompienga. Ce résultat est le fruit de la collaboration entre la douane et le service phytosanitaire de la localité. Le représentant du bureau de la ligue des consommateurs du Burkina Pascal ZAÏDA qui a assisté à l’incinération a tenu à remercier la douane et le service phytosanitaire dudit poste.
Il a invité la population à plus de collaboration avec les services techniques afin qu’on puisse mettre hors d’état de nuire ces opérateurs économiques qui ne se soucis que de leurs poches. Il poursuit en disant que quelque soit l’argent que ces opérateurs économiques malhonnêtes vont récolter, ils ne pourront pas sauver la vie d’un citoyen. ZAÏDA les invite donc à fournir aux consommateurs burkinabés des produits qui respectent les normes de qualité.
Des peines de prison ou d’amende sont prévues pour les auteurs
Le directeur de la concurrence et de la fraude Yacouba BILA a rappelé que la détention, l’importation ou la vente ,des produits impropre à la consommation sont interdits par la loi. En la matière, les produits sont confisqués et détruits. Les auteurs de ces actes seront poursuivis conformément aux textes en vigueurs. La loi prévoit des amendes allant de 50000 milles franc CFA à cinq millions de nos francs et une peine d’emprisonnement de 6 jours à 6mois ou de l’une des deux ; mais en cas de produits toxiques comme c’est le cas aujourd’hui, la peine est portée au double »
Pour le directeur de la protection et du conditionnement Moussa OUATTARA, ce riz moisi contient des micro- toxines qui sont à l’origine de plusieurs cancers chez les consommateurs. Selon lui, ce riz impropre à la consommation humaine et animale vient de l’Inde ou du Taïwan et destiné au Burkina via le port de Cotonou. La population est donc invitée à plus de collaboration et de vigilance sur tout sur ce qu’elle consomme.
Il faut signaler tout cas suspect de marchandises auprès de forces de défense et de sécurité afin qu’on puisse lutter efficacement contre ce phénomène qui occasionne de nombreuses maladies et de décès dans notre pays. Cette opération est la deuxième du genre après celle de la farine de blé en 2015 reconduit au Bénin. Il faut une synergie d’action de tous les acteurs afin d’aider les différents services compétents en la matière à être encore plus efficaces.
D.I.S.SC INFOS
