Journée d’échanges et de partages sur les bonnes pratiques agricoles dans la Sissili
La Sissili est l’une des provinces les plus arrosées de notre pays. Elle regorge de potentialités agricoles énormes. Cependant le secteur agricole est confronté à de nombreux défis qu’il faudra relever. L’insuffisance de semences de variétés améliorées, la perte continue de la fertilité des sols, les aléas climatiques sont des facteurs qui minent l’essor de ce secteur qui le rend moins compétitif. Et ce malgré les trois cent trente-deux (332) équipements, cent vingt (120) bœufs, et quatre-vingt-quatre (84) ânes, cent mille cent quatre (100104) kilogrammes de semences, et cent quatre-vingt-deux mille cinq cent cinquante (182550) kilogrammes d’engrais que le gouvernement met à la disposition des producteurs de la province pour la campagne 2016/2017.
C’est dans l’optique de relever les défis auxquels sont confrontés les filières Maïs et Soja qui limitent les capacités des acteurs à tirer pleinement profit du potentiel que présentent ces spéculations, que l’ABAC (Association Burkinabè d’Action Communautaire) avec l’appui financier de AGRA (Alliance for a Green Révolution in Africa), Growing Africas’s Agriculture par son projet amélioration des chaines de valeur du Maïs-Soja dans la province de la Sissili à travers des approches novatrices en matière de vulgarisation agricoles, a organisée mardi 07 juin 2016 à la Maison des Jeunes et la Culture de Léo, une journée d’échanges et de partages sur les bonnes pratiques agricoles. Sur le Thème : « Promotions des bonnes pratiques agricoles pour une meilleure productivité du Maïs-Soja dans la province de la Sissili » En effet, la faible productivité et la faiblesse des revenus des producteurs constatés ne sont pas seulement dues à la dégradation des sols.
Ces facteurs s’expliquent aussi par une mauvaise organisation des paysans et par une asymétrie d’informations sur les marchés agricoles. Lors ces échanges six (06) bonnes pratiques en matière de production agricole sont partagées et échangées. Il s’agit : de l’utilisation de semences améliorées ; de l’utilisation rationnelle des engrais chimiques ; de la production et de l’utilisation d’une fumure organique de qualité ; de la préparation appropriée du sol avant semis ; de la connaissance et l’utilisation des pesticides ; de la pratique du warrantage. Pour le président de ABAC il faut atteindre l’autosuffisance alimentaire. A la fin de la cérémonie les stands ont été visités par les officiels ou étaient exposés divers produits agricoles.
Ibine Victor NAGNON pour SCI
