Journée mondiale du rein : L’ABUDIR sensibilise la population

 

Pour l’ABUDIR, cette conférence est une tribune qui permettra aux participants de disposer de toutes les informations en lien avec l’obésité et l’insuffisance rénale.

La situation de l’obésité est devenue si alarmante au point d’être déclarée « épidémie globale » par l’OMS. C’est donc pour attirer l’attention de l’opinion que l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) a organisé le samedi 1er juillet 2017 à Ouagadougou, une conférence de sensibilisation et d’information sur l’obésité et l’insuffisance rénale. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général du ministre de la santé.

« Obésité et l’insuffisance rénale », c’est sous ce thème que l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) a initié cette journée de sensibilisation et d’information sur l’obésité rénale dans le cadre de la journée mondiale du rein, célébrée en différé au Burkina Faso. C’était dans la matinée de ce samedi 1er juillet 2017, dans la salle de conférence du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. Selon les statistiques sur l’obésité et l’insuffisance rénale, l’obésité toucherait 18% de la population mondiale et représente la deuxième cause principale de décès évitable, après la cigarette. Elle connait de nos jours une progression inquiétante en Afrique du fait de la transition nutritionnelle.

Ils étaient nombreux les acteurs de la santé à participer à cette conférence

Cette conférence est donc une tribune qui permettra aux participants de disposer de toutes les informations en lien avec l’obésité et l’insuffisance rénale.

Un adulte sur dix souffre d’une affectation rénale, soit près de 600 millions de personnes dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17% dans les 10 ans à venir.

Pour l’Association, seule la sensibilisation de la population sur l’insuffisance rénale peut permettre d’éviter que d’autres personnes ne soient touchées par ce mal. C’est pourquoi l’ABUDIR met au cœur de ses activités des campagnes d’information avec l’appui des spécialistes dans divers médias.

Le Pr Gérard Coulibaly, chef de service de Néphrologie du CHU-Yalgado Ouédraogo

L’ABUDIR bénéficie de l’octroi d’une subvention de la part de l’Etat. Cela a en effet permis de réduire le coût de la séance de dialyse qui est passée de 71 725 à 15 000 francs CFA. L’Etat nous a permis également de disposer des kits et consommables, a indiqué le Président de L’ABUDIR, Monsieur Paré Dramane. Il n’a pas aussi manqué de remercier la CAMEG pour dit-il son soutien constant.

Pour l’occasion, L’ABUDIR a profité soumettre ses doléances au représentant du ministre. En effet, l’unique centre de dialyse à l’hôpital Yalgado est totalement débordée. Ce centre ne peut prendre en charge adéquatement tous les dialysés. Le Pr Gérard Coulibaly, chef de service de Néphrologie du CHU-Yalgado Ouédraogo a aussi noté l’insuffisance de Néphrologues et du personnel paramédical pour la prise en charge des malades.

Jean-Claude Kargougou, SG du ministère de la santé

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean-Claude Kargougou, a rassuré qu’en plus de l’augmentation de la subvention, les travaux de construction des centres d’hémodialyse des CHU- Blaise Compaoré et Souro Sanou sont bien avancés et il espère qu’ils seront fonctionnels d’ici la fin de l’année. Tous ces centres, foi du secrétaire général, devraient permettre d’améliorer l’accessibilité géographique et financière des malades.

L’ABUDIR sollicite donc l’Etat à accélérer les projets d’ouverture d’autres centres de santé. Pour elle, c’est seulement cela qui permettra de désengorger l’hôpital Yalgado.

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

 

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