C’est en juin que les nuits sont les plus courtes dans l’hémisphère nord, et le ciel d’été, où commence à luire la Voie lactée, ses amas et ses nébuleuses, n’apparaît que très tardivement en soirée… Ce mois de juin est donc beaucoup plus favorable à la découverte des astres les plus brillants, perceptibles dès la fin du crépuscule, comme les planètes. Jupiter n’est perceptible à l’horizon ouest que quelques dizaines de minutes, avant qu’elle ne plonge derrière l’horizon. Mars, qui s’éloigne peu à peu de la Terre, perd en éclat : elle brille désormais comme l’étoile Arcturus, et avec le même colori orangé. Saturne, à l’éclat jaune et fixe, qui brille du soir au matin dans la constellation de la Balance, elle mérite que l’on dirige vers elle une longue vue, une lunette ou un télescope, qui révéleront ses merveilleux anneaux, avec un grossissement de 25 x à 100 x.
Quant à Vénus, elle apparaît avant le lever du jour, à l’horizon nord-est.
Cinq planètes sont connues depuis que l’humanité lève les yeux vers le ciel, car elles sont parfaitement visibles à l’œil nu : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Mais Uranus et Neptune, c’est une autre histoire… Invisibles à l’œil nu, elles exigent un télescope et quelques connaissances astronomiques pour être repérées. Sauf ce 21 juin à l’aube… Car, au dessus de l’horizon est, la très discrète planète Uranus sera facile à voir, puisque c’est la Lune qui servira de flèche lumineuse. La septième planète du système solaire, en effet, se trouvera juste sous le croissant lunaire, dans la constellation des Poissons et sera observable avec des jumelles ou un petit instrument astronomique.
Pour observer Uranus ce 21 juin à l’aube, pointez une paire de jumelles sur la Lune. Uranus est la petite « étoile » visible juste sous le croissant lunaire . En grossissant l’image, avec une lunette ou un télescope grossissant 100 x à 400 x, la planète se révélera comme un minuscule et pâle disque bleuté : une observation rare, et inoubliable…