Des burkinabè réunis au sein du Collectif Traders de Social Binvesting appelle les autorités à faire pression sur le Groupe Breba Finance pour qu’il rembourse leur gain estimé à plus de 3 milliards de francs CFA. Ils ont animé une conférence de presse ce lundi 22 mai 2017 à la Bourse de Travail à Ouagadougou pour dénoncer cette escroquerie de grande échelle du Groupe Breda Finances (GBF).
Réunis au sein du collectif des Traders de Social Binvesting, ces membres s’insurgent contre un seul homme, Michael Wendkuni Breba, PDG du Groupe Breba Finance. Ce dernier serait le responsable de tout. En effet, il leur avait promis la fortune, le gain rapide à travers le trading, ils y ont cru. Mais depuis lors rien de tout cela et l’affaire ressemble de plus en plus à un marché de dupe.
Il faut dire que le trading est une activité très rentable pouvant allez jusqu’à 200% de bénéfice par une seule opération.
Beyon Neya, porte-parole du collectif relate les faits : « Mickael Wendkuni Breba a fondé en 2015 le Groupe Breda Finances (GBF) dont il est le président directeur général. Une entreprise qui serait mise en place de façon régulière et légale dans un Etat souverain et de droit qu’est le Burkina Faso. Sis au centre commercial de Ouaga 2000, GBF a mis au point une plateforme de trading : Social Binvesting. Laquelle plateforme dispose de 3 produits à savoir “Hebdo 10”, ”Other trading“ et “Instant trade” ». A l’entendre, pour le premier produit Hebdo 10 qui ne présente « aucun risque », et qui aurait fait plus de victime, il consistait à investir un montant allant de 100 000F à 2 500 000F d’où un du total de 3 618 000 000 milliards francs CFA. Le GBF se sert de cet investissement pour « trader ». Pendant que les investisseurs s’attendaient à un bénéfice pouvant atteindre 180% de leur investissement, les retraits n’étaient pas possibles dans les institutions financières « de renom et digne de confiance » telles que Coris Bank International et United Bank for Africa et avec qui Breba semblait collaborer.
Pour justifier ces difficultés de retrait, Breba avait fait cas d’une maintenance du site aux fins de migrer vers une nouvelle plateforme plus professionnelle qui devrait satisfaire le nombre croissant des investisseurs. « Depuis lors, les demandes de retrait se voyaient annulées »
Après une année de fonctionnement, ce qui leur avait fait miroiter un jour, est devenu leur cauchemar. « Le premier objectif que nous poursuivons demeure le remboursement de notre capital et les intérêts en un mot notre back office tout entier », a lancé le porte-parole du collectif.
Selon les membres de ce collectif, plusieurs plaintes ont été déposées individuellement et collectivement à la gendarmerie et à la police mais après une année, rien n’est encore fait. Alors, ils appellent les plus hautes autorités à se pencher sur leur sort.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info