Le nouvel an à Ouahigouya : année sans acte terroriste au cœur des voeux

Région du Nord

 

Le nouvel an à Ouahigouya :

Année sans acte terroriste au cœur des voeux

Les autorités attendant le roi du Yatenga à la résidence du gouverneur .

L’année 2016 a emporté avec elle tous les espoirs qu’elle a emmenés pour faire place à 2017. 

C’est l’occasion pour les  autorités de livrer des messages à la suite de Son Excellence Rock Marc Christian Kaboré Président du Faso. 

Le Gouverneur Assane Sawadogo a fait une brève lecture des acquis de la région du Nord durant l’année qui vient de s’achever. Il a formulé les vœux de bonheur, de paix, de succès à tous ses administrés et du Burkina et souhaité que la traversée du nouvel an se fasse sans acte terroriste sur cette terre du Faso. Aux fonctionnaires de tous bords, il lancé une invité à l’accompagnement  afin de contribuer à la réalisation du programme présidentiel.

De la directrice régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à la première adjointe au maire de Ouahigouya, le message serait le même. Si du côté de l’éducation la directrice a souhaité vivre une année avec moins de grève, la mairie a émis les vœux de vivre un changement de comportements pour plus de civisme à l’égard des citoyens de la commune.

Cette fête de nouvel an a coïncidé avec celle traditionnelle, le »FILGA ». À une semaine de l’apparition de la nouvelle lune marquant la cérémonie, le roi du Yatenga quitte le palais pour un séjour dans les bois. Un coup de fusil dans la soirée du samedi 31 décembre a annoncé le retour du roi le lendemain.

Depuis son hameau, il a formulé les mêmes vœux que les précédents. Lui-même ayant fait le pèlerinage à la Mecque, il a insisté en appelant les populations à ne pas oublier nos valeurs traditionnelles.

Après des salutations, Sa majesté repart avec son cortège.

Pour embrasser l’année nouvelle, les autorités ont organisé un réveillon dans la salle des fêtes de la mairie.

Les boîtes de nuit ont vibré comme il se devait en jours de fête, les églises et temples ont par contre réunis leurs fidèles dans des prières et chants de louanges.

Pour cette fête, tout s’est bien passé. La sécurité est restée présente un peu partout.

Du côté des soldats du feu, selon un membre de l’équipe de garde, ils ont effectué deux interventions dont un accident et un incendie. Au niveau de l’incendie, il n’y a pas eu de pertes en vie humaine mais le feu n’a rien épargné sauf des documents religieux.

 Auparavant, le commandant de la quatrième compagnie des sapeurs-pompiers a profité de la présence de la presse pour appeler les gens au bon comportement dans la circulation. Il a fait savoir que la compagnie ne compte que deux ambulances pour toutes les quatre provinces de la région. Sans le dire officiellement, tout apport est la bienvenue car des véhicules en panne sont là et peuvent être réparés.

La  fête se poursuit par des retrouvailles entre amis dans les familles ou dans certains endroits publics (bars, buvettes, maquis).

Omar Clément Ouédraogo pour SCI

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