Le point sur l’enquête ouverte après les attaques terroristes du 02 mars à Ouagadougou

Le point sur l’enquête ouverte après les attaques terroristes du 02 mars à Ouagadougou
Selon madame le procureur du Faso, les assaillants qui ont pris d’assaut l’ambassade de France et l’Etat-major des armées étaient armés de fusils Ak47 et de grenades ainsi que des liquides inflammables. Le bilan à l’étape actuelle fait état de 8 militaires et 8 assaillants décédés, 61 militaires et 24 civils blessés, vingt-neuf (29) véhicules et trente-quatre (34) engins à deux roues incendiés. On note aussi vingt-six (26) véhicules et soixante (60) engins à deux roues endommagés. En plus, des bâtiments ont été endommagés. Elle fera remarquer que dans le cadre de la coopération judiciaire, des enquêteurs sont venus de France pour appuyer l’équipe d’enquête Burkinabé déjà sur place.
« À l’étape actuelle nous savons que il y a des complices mais dire que ces complices ont favorisé l’accès des assaillants au sein de l’état-major nous ne saurons l’affirmer. Les assaillants ne portaient pas de tenues militaires » a dit le procureur. A l’entendre, à l’Etat-major, 2 assaillants sont venus à moto Nano de couleur rouge et les 2 autres dans un véhicule Nissan de couleur verte.
Selon madame le procureur du Faso, les assaillants étaient habillés de la même manière et ils portaient tous des vêtements neufs. « Le véhicule et la moto des assaillants n’avaient pas de plaque d’immatriculation, les numéros de séries aussi étaient à moitié effacés. Mais cela n’empêche l’évolution de l’enquête. Qui a donné la moto, et le véhicule ou comment ils se sont procurés,l’enquête nous le confirmera. Ce que nous savons aussi, c’est que les assaillants parlaient la langue bambara et l’arabe’ », a-t-elle ajouté.
A l’étape actuelle de l’enquête, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, plus d’une soixantaine de personnes ont été auditionnées comme victime ou témoins.
Incident mortel aux environs de Kossyam dans la nuit du 03 au 04 mars
A propos de l’incident aux environs du palais présidentiel de Kossyam, dira que pour le moment les enquêtes n’ont pas encore permis de faire le lien entre les événements qui se sont déroulés dans les environs de Kossyam et l’attaque terroriste. « Nous avons ouvert également une enquête parallèle » a confié Maïza Sereme.
Pour la suite de l’enquête, le procureur a lancé un appel à témoins. Quiconque détiendrait des informations pourrait faire signe à la police ou à la gendarmerie.
La Rédaction QNA

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