Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi A. ADESINA, a eu une séance de travail avec le gouvernement burkinabè
Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi A. ADESINA, a eu une séance de travail avec le gouvernement burkinabè, le jeudi 28 septembre 2017, à Ouagadougou.
Cette séance de travail s’est déroulée à la Primature sous la présidence du ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, Simon COMPAORE, représentant le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA. Avec le gouvernement burkinabè, Dr ADESINA a échangé sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, ainsi que la coopération entre la BAD et le Burkina Faso. Au terme des discussions avec le gouvernement, le président de la BAD a pris l’engagement de soutenir la mise en œuvre du PNDES, mais également d’accompagner le Burkina Faso dans le domaine énergétique, notamment le volet de l’énergie solaire. «On va mettre en place, en collaboration avec l’agence française de développement, une centrale solaire de 50 mégawatts», a-t-il confié. De même, il s’est engagé à soutenir le secteur de l’agriculture, notamment le développement des pôles de croissance de Bagré et du Sourou, ainsi que le secteur du coton. La Banque africaine de développement, a laissé entendre, Dr Akinwumi A. ADESINA, va mobiliser plus de 900 millions de dollars pour accompagner le Burkina Faso.
Par ailleurs, il a salué l’engagement du président du Faso, Son Excellence Roch Marc Christian KABORE. «Le taux de croissance au Burkina Faso est très impressionnant, 5,9% depuis l’an passé. La prévision, c’est qu’il peut atteindre 7,4% l’an prochain. Cette tendance est extrêmement très importante, malgré toutes les difficultés liées aux attaques terroristes et à la baisse des matières premières. Le Burkina Faso reste aujourd’hui parmi les pays dont le taux de croissance est le plus élevé en Afrique, et parmi les dix pays les plus importants», a souligné le président de la BAD. En effet, les relations entre le Burkina Faso et la BAD remontent en 1970 et depuis cette date le pays bénéficie du soutien de cette institution. Selon Dr ADESINA, depuis cette période à aujourd’hui, la BAD a fait un investissement d’1,8 milliards de dollars américains.