C’est dans la salle de conférence du comptoir burkinabè des chargeur(CBC), que s’est tenu le point de presse animé par le réseau dignité ce lundi 12 juin 2017. Cette rencontre a servi de cadre pour le réseau de procéder au lancement de ses activités.
Le réseau dignité c’est la Coalition de nombreuses OSC réuni pour dénoncer les OSC qu’il qualifie d’OSC de « catégorie de moralité douteuse, sans dignité, sans éthique, sans intégrité, sans foi ni loi, caractérisé par la rapacité et la voracité et obnubilé par des opérations de raquettes d’operateurs économiques, de chantages divers, des actions de sabotage des institutions républicaines en un mot de vrais prédateurs ». C’est ce que le réseau laisse lire dans sa déclaration liminaire de ce point de presse du 12 juin 2017 à Ouagadougou. L’objectif, selon les responsables de ce réseau composé d’Organisations de la société civile, est d’assainir le milieu des OSC, d’où l’intérêt de ce point de presse.
Le réseau pointe du doigt la coalition Bori-Bana et ces acolytes de par leur dernière sortie médiatique. Ils sont indexés de vouloir inciter le peuple à une autre insurrection populaire. Aussi de faire du chantage auprès des opérateurs économiques. Ils interpellent les opérateurs économiques à cesser de financer de telles OSC.
D’après Michel Drabo le président de la Coalition, Bori-Bana serait en train d’inciter la population du Burkina à commettre des actes qui ne font que tirer le Burkina vers le bas. « Nous disons aux opérateurs économiques de ne plus avoir peur des menaces de qui que ce soit car le Burkina Faso n’appartient pas à Safiatou Lopez mais plutôt au peuple burkinabè. Notre pays a trop souffert de l’insurrection passé, nous ne laisserons plus les burkinabés revivent une telle souffrance à cause de personnes qui utilisent leur titre d’OSC pour inciter à la violence ». « Une OSC n’est pas synonyme de créer un fonds de commerce, un business ou une structure d’escroquerie de commerçants ou un fonds de chantage politique », a-t-il ajouté.
Du reste, le Réseau, lance un appel aux autorités afin qu’ils prennent davantage de mesures contre tout acte d’incivisme, à promouvoir le dialogue social et à renforcer la communication sur toutes les grandes questions se rapportant à la vie de la nation ; à veiller à la manifestation de la vérité et de la justice pour les martyrs et les victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch manqué du 15 septembre 2015. Le réseau interpelle également l’ensemble de la classe politique à privilégier le dialogue politique dans la résolution des problèmes communs des Burkinabè.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info