Le collectif pour un peuple uni (CPPU) a animé une conférence de presse le vendredi 16 juin 2017 à l’hôtel Amiso à Ouagadougou. Le Coordonnateur du CPPU, Azize Ouattara et ses collaborateurs ont abordé des points d’actualité sur la situation politique nationale du Burkina Faso.
Décidément plus rien ne va au Burkina Faso. Face à la situation politique nationale, le CCPU a tenu une fois de plus à dire son mot. C’était au cours d’un point de presse animé à Ouagadougou dans la matinée de ce vendredi 16 juin 2017. L’objectif de cette rencontre est de dénoncer la gouvernance du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), parti au pouvoir.
Les membres du collectif ont passé en revue toutes les insuffisances liées à la gouvernance de Roch. Pour Ben Aziz Ouattara, coordonnateur du Collectif, « l’heure est grave au Burkina». De la santé en passant par l’éducation sans oublier la situation sécuritaire, « plus rien ne va ». Il pointe du doigt l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCELC). S’il est vrai que l’institution a une mission de contrôle, cependant cette mission reste à désirer, en témoigne l’affaire CSC. C’est pourquoi le collectif exige sa suppression ou à défaut le départ pur et simple de son premier responsable, Luc Marius Ibriga dont le CPPU qualifie son contrôle de « partisan ».
Le collectif a également abordé la question de la justice. Pour le CPPU, l’indépendance accordée à cette institution est une erreur monumentale car les membres du collectif pensent que ce sont les plus forts qui bénéficient de l’impunité alors que de simples innocents sont traqués. Pour le cas spécifique de la haute cour de justice, il faut opérer des restructurations profondes tant dans les textes régissant cette justice d’exception que sa composition elle-même.
Le Collectif n’a pas manqué de saluer la décision du Conseil constitutionnel. L’opposition politique burkinabè n’a pas été en reste. Le collectif estime qu’elle est inexistante car elle n’a pas de fermeté vis à vis du pouvoir en place. C’est pourquoi, le CPPU pense qu’il serait temps à cette classe politique vieillissante du Burkina Faso de prendre une retraite anticipé. Pour l’heure, le CPPU appelle la jeunesse à prendre conscience et demande au peuple à rester vigilant.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info