Le Comité national de lutte contre le paludisme a tenu sa première session semestrielle de l’année, ce jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. Ce cadre de concertation vise à apporter un appui au programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) dans la mise en œuvre de ses activités.
La lutte contre le paludisme au Burkina est organisée autour duProgramme national de lutte contre le paludisme. Ce programme coordonne la mise en œuvre des différentes stratégies de lutte au plan national, de concert avec les structures d’exécution que sont les districts sanitaires et les structures d’appui comme les centres de recherches. La lutte contre le paludisme étant multidimensionnelle et pluridisciplinaire, elle implique de nombreux acteurs de développement venant d’horizons divers. C’est dans ce cadre qu’a été mis en place le comité national de pilotage par arrêté ministériel en date du 23 juillet 2014. Cette instance nationale est chargée d’appuyer le programme national de lutte contre le paludisme dans la mise en œuvre des interventions. C’est de ce fait qu’un cadre de concertation s’est tenu ce jeudi 28 septembre 2017. Objectif, passer en revue la situation épidémiologique du paludisme pour le premier semestre écouler et adopter les directives nationales pour la prise en charge du paludisme au Burkina Faso. S’agissant de l’état des lieux du paludisme, le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Yacouba Sawadogo note que pour le premier semestre écoulé le ministère de la Santé a enregistré des cas de paludisme, avec malheureusement des cas de décès à travers le pays. Quant aux actions menées, il indique qu’il y-a la chimio-prévention du paludisme saisonnier, qui consiste à donner des médicaments à titre préventif aux enfants de moins de 5ans. Pour l’instant la ville de Ouagadougou n’est pas concernée, mais sur les 70 districts que compte le pays, il y a déjà 59 qui mettent en œuvre de la chimio-prévention du paludisme saisonnier. Fort heureusement, les cas de paludisme grave ainsi que de décès ont diminué de façon substantielle, passant de 1,02 cas de décès en 2015 à 0,9 en 2016. Le projet de vaccin contre le paludisme est à un stade très avancé, il pourrait être introduit dans un avenir proche dans le programme élargi de vaccination à l’instar des autres vaccins qui sont déjà inclus dans ce programme, aux dires du coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Yacouba Sawadogo.
DCPM/Santé
