La Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a organisé un atelier de formation au profit des forces vives de la région du Centre-Est sur la contribution à la lutte contre la circulation illicites des armes légères et la réduction de la violence armée. Cet atelier a eu lieu ce lundi 25 septembre 2017 dans la salle de conférence de la mairie de Pouytenga dans la province du Kouritenga.
L’insécurité est l’un des fléaux mondiaux des temps modernes et le phénomène est favorisé par la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, d’où des défis complexes à relever pour trouver des solutions. C’est pourquoi, la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL), dans le cadre de ces activités a entrepris une campagne nationale de sensibilisation sur les dangers et les conséquences de la prolifération et de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC).
C’est dans ce sens que cet atelier de renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité, des autorités coutumières et religieuses, des leaders d’opinion entre autres de la région du Centre-Est a été initié. Présidé par le Gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, l’atelier de Pouytenga visait un certain nombre d’objectifs. Il s’agit de faire connaitre le CNLPAL et ses missions aux populations du Centre-Est, faire prendre conscience aux communautés des dangers liés à la mauvaise utilisation et à la circulation illicites des armes légères et de petit calibre (ALPC) et impliquer les communautés à la base dans la lutte contre le trafic illicite des armes dans la région. A entendre le secrétaire permanent du CNLPAL, le colonel Christophe Raoul Tapsoba, la campagne nationale de sensibilisation est une action entreprise pour stimuler davantage chaque citoyen à apporter sa contribution pour l’amélioration de la situation sécuritaire. Pour lui, les résultats attendus sont entre autres le renforcement de la collaboration des forces de défense et de sécurité avec les populations sur la prévention de la violence armée, l’approfondissement des initiatives locales de prévention de l’insécurité et de la violence armé, le développement des stratégies de réduction de la prolifération des armes, le renforcement de la participation citoyenne à la lutte contre la fraude et les trafics d’armes et la proposition des solutions de lutte et de réduction de la violence armé. Il a exhorté l’engagement de tous les acteurs pour mettre fin aux dangers et aux conséquences de la prolifération et de la circulation illicites des ALPC. Quant au gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, il a estimé que la paix et la sécurité constitue les socles de tout développement durable. «Vu la complexité et le caractère multiforme des manifestations du fléau de la prolifération des ALPC, la lutte exige l’adhésion de tous. Par ailleurs, la lutte contre l’insécurité commence par l’adoption de bonnes pratiques tout en invitant les acteurs de la chaine sécuritaire à agir ensemble et en toute légalité», a-t-il plaidé. Pour le maire de la commune, urbaine de Pouytenga, Larba Prospère Yaméogo, la réussite de cette mission nécessite l’implication de toutes les couches de ladite commune. «Il est nécessaire d’impliquer les différents acteurs de la commune de Pouytenga afin de conjuguer leur efforts pour endiguer les différents maux. Cela constitue une occasion pour mieux sensibiliser les populations pour un civisme fiscal et une lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des ALPC ».
Amédée W. SILGA