MCC/Burkina
L’UCF-Burkina élabore les projets de la phase O3
L’unité de coordination de formulation, du second compact du Burkina (UCF-Burkina) de millénium challenge compact (MCC), tient un atelier du 12 au 16 mars 2018, à Ouagadougou. L’ouverture est intervenue ce lundi sous la présidence de Samuel Tambi Kaboré, coordinateur de l’UFC-Burkina. L’objectif de cet atelier, est de disposer des versions préliminaires et arriver à élaborer, ceux qui vont rentrer dans le second compact de la phase 03 de l’UCF-Burkina, débuté en janvier 2018.
Débuté en avril 2017, la première phase du second compact de millénium challenge compact (MCC), a identifié deux contraintes majeures à savoir, le déficit en capital humain notamment la faible qualification de la main d’œuvre et l’insuffisance de l’électricité, c’est-à-dire sa mauvaise qualité et son coût élevé. La deuxième phase a consisté à analyser les causes de ces deux contraintes, afin d’élaborer des notes conceptuelles qui proposent un cadre d’actions pour y faire face. Ainsi l’étape actuelle, débuté en janvier 2018, doit aboutir à la définition et au choix de projets du compact. D’où la tenue de cet atelier pour disposer des versions préliminaires des documents de projets qui sont au nombre de quatre, selon le concept validé par le gouvernement. Ce sont, améliorer l’efficacité du domaine et des services de l’électricité, accroître l’offre d’électricité c’est-à-dire la rendre moins couteuse, renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité et accroître l’accès et la valorisation de l’électricité par les populations et les entreprises des zones rurales et/ou péri-urbaines. Chaque document de projet devra être élaboré suivant le canevas du MCC a fait savoir le coordinateur de l’UCF-Burkina Samuel Tambi Kaboré. Et d’ajouter que les résultats attendus des travaux de l’atelier, est la production de documents préliminaires, de projets contenant entre autres éléments les composantes du projet qui sont définis. Aussi, au cours de cet atelier, les bénéficiaires potentiels seront identifiés et les avantages qu’ils sont susceptibles de recevoir seront aussi quantifiés. « Ces résultats sont préliminaires et nous avons rassemblé les actes clés du domaine de l’électricité, pour que ensemble, nous réfléchissons sur les projets, qui peuvent composer le compact », a confier Samuel Tambi Kaboré.
A l’en croire, ce sont 04 domaines qui concernent le compact à savoir, le développement des capacités institutionnelles et humaines. Le deuxième volet, est l’offre de l’électricité, le troisième est le transport et la distribution de l’électricité jusqu’au consommateur. Le quatrième volet est comment faciliter l’accès et la connexion des ménages à cette électricité et comment valoriser au mieux l’électricité, qui va être mis à leur disposition. Selon le coordinateur, pour faire face, à ces faiblesses, le projet capital humain, dans le cadre du compact II du MCC, vise à améliorer la qualification de la main d’œuvre, en adéquation avec les besoins des secteurs à fortes potentialités et des principaux secteurs de soutien à l’économie. La phase 03 du processus d’élaboration du compact II, qui a débuté en janvier 2018, précisera par composante, les projets spécifiques à élaborer. Selon Samuel Tambi Kaboré, il y’a des critères pour accepter un projet dans le compact. « L’un des critères clés, est la rentabilité économique du projet d’au moins 10% du coût », Outre des critères, condition, il faut que le projet puisse être exécuté en 5ans. Par ailleurs, le projet doit impacter la croissance économique et le niveau de vie des gens. « Car pour arriver à réduire la pauvreté il faut que nous puissions estimer que tous les ménages puissent user de l’électricité », foi de Samuel T. Kaboré.
Par Wakiyatou KOBRE (Stagiaire)