Paludisme au Burkina Faso: Des actions menées pour son éradication
Le paludisme ne cesse de sévir au Burkina Faso. Pour arriver à éradiquer ce fléau, une équipe de chercheurs s’est mis au travail. Visitée par l’ambassadeur des USA au Burkina Faso lors de sa tournée à Bobo-Dioulasso, un état des lieux a été fait.
Créé en 1939, le centre Gaston Muraz de Bobo-Dioulasso s’est érigé comme la plus grande structure de recherche pour la lutte contre des nombreuses maladies ravageuses comme le paludisme. Durant sa visite à Bobo-Dioulasso, l’ambassadeur des USA au Burkina Faso Andrew Young s’est rendu dans cette structure pour s’imprégner de l’état d’avancement de la lutte contre cette maladie qui tue des milliers de personnes chaque année au Burkina Faso.
Accueilli par la grande famille des chercheurs, il a pu s’informer sur les recherches en cours et celles déjà faites pour offrir aux populations une meilleure santé.
Pour Andrew Young, il y a plusieurs fléaux à combattre. Et le premier grand thème selon lui, c’est la lutte contre le paludisme. « Le Burkina Faso est un grand partenaire dans la lutte contre le paludisme. Il y a une équipe qui travaille à la Center For Deseases Controle, dans la lutte partagée à travers la Global Health Security Agenda. Le nombre des effectifs a aussi augmenté et ça va beaucoup augmenter les ressources, pour créer la capacité ici au sein de l’Afrique pour dépister et trouver des solutions pour que les maladies comme Ebola, grippe aviaire, le paludisme soient éradiquées » explique –t-il.
Les responsables du Centre Muraz disent se réjouir de l’intérêt accordé au travail qui se fait au niveau des centres de recherches. Monsieur Young s’est aussi rendu au laboratoire d’analyse des moustiques où des chercheurs travaillent à trouver une solution fiable et durable contre le paludisme.
Table ronde avec les femmes
Après le Centre Muraz et ces laboratoires, la délégation diplomatique s’est rendue au CSPS d’Accart-ville où elle a assisté à une séance de causerie avec les femmes du quartier autour de la thématique du paludisme. Ces causeries qui se font régulièrement permettent d’informer les femmes sur comment lutter contre le paludisme, les dispositions à prendre pour éviter la maladie et les règles d’hygiène à respecter. Sorties nombreuses comme à toutes les fois, elles disent savoir désormais comment se protéger pour éviter cette maladie. D’autant plus que les cibles privilégiées de l’anophèle sont les femmes enceintes et les enfants.
Au vue de tout cela, Andrew Young dit être satisfait de ce qu’il a pu constater à Bobo-Dioulasso. Pour lui, d’énormes défis restent cependant à relever, tels le défi sécuritaire, la démocratie, la lutte contre le paludisme, les recherches partagées entres les chercheurs burkinabés et américains, les questions économiques. Selon lui, pour parvenir au développement équitable pour tous, il faut créer les solutions aux problèmes des burkinabé à travers les burkinabé.
Nicole A.B. OUEDRAOGO