Région du Centre
Plan de résilience pays:
Réduire de moitié la vulnérabilité des populations
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé un atelier national de lancement du projet OSRO/RAF/605/BEL le jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. Cet atelier se tient sous le thème : « réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à travers l’approche « caisses de résilience » au sahel ».
Le 28 décembre 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a adopté avec le gouvernement un plan d’appui à la résilience au Burkina Faso. C’est dans cette optique, que La FAO a initié un atelier national de lancement du projet OSRO/RAF/605/BEL le jeudi 12 janvier 2017 dans la capitale burkinabè. L’objectif dudit projet est d’accompagner le gouvernement dans les actions de résilience pour permettre aux populations vulnérables de pouvoir prévenir, absorber et se relever des différents chocs, a affirmé l’assistant du représentant de la FAO au Burkina Faso, le chargé de programme, Daouda Kontongomdé.
La résilience, la FAO est : « La capacité à prévenir et atténuer l’impact des catastrophes et crises ainsi qu’à anticiper, absorber les chocs et adapter ou rétablir la situation d’une manière rapide, efficace et durable ».
Le chargé de programme a indiqué que ce plan d’action est cohérent avec le document de résilience pays du Burkina Faso. Pour lui le lancement de ce projet fait partie du plan d’action d’appui à la résilience au Burkina Faso. La résilience repose sur trois dimensions techniques selon Daouda Kontongomdé. A travers le champ école agro-pastoraux, les producteurs bénéficieront de formation et découvriront des techniques a-t-il signifié. Il a ajouté que cela leur permettra d’augmenter leur productivité.
L’assistant du représentant de la FAO au Burkina Faso, a souligné : « Il y a l’aspect économique qui repose sur les transferts monétaires et les aspects sociaux prenant en compte leurs problèmes quotidiens de vie sociale ».
Le chargé d’étude du ministère de l’agriculture, de l’aménagement hydraulique (MAAH) , Boubacar Barry a salué le lancement de ce projet : « c’est un projet qui vient renforcer les dispositifs techniques et même la stratégie politique du ministère en matière de sécurité alimentaire et nutritionnel ». Pour lui, à travers l’appui de la FAO, le MAAH pourra développer au niveau des populations vulnérables des capacités de résilience par rapport à l’adoption des techniques des productions agricoles et de promouvoir le développement des stratégies pour améliorer leur revenu . Cet encadrement est bénéfique pour les producteurs, à entendre Boubacar Barry il leur permettra de développer et améliorer leurs conditions de vie.
Le projet OSRO/RAF/605/BEL est mis en œuvre concomitamment au Mali et au Burkina Faso pour une durée de deux ans. Il permettra de toucher 2500 ménages vulnérables à travers la mise en place de 100 champs écoles agropastoraux. La FAO, dans la réalisation de ce plan bénéficie de l’accompagnement de la Belgique.
Dores pour SCI