Région du Sud-Ouest
Le mercredi 29 mars 2017, la Direction Régionale de la Police Nationale du Sud-Ouest a présenté aux hommes de médias à Gaoua une quantité importante de chanvre indien saisie. Cette quantité a été saisie le 23 mars 2017 dans un domicile qui servait de lieu d’entrepôt. Deux personnes sont aux arrêts pour des besoins d’enquêtes poussées.
Plusieurs fois les services de douanes, de polices et de gendarmerie de la région du Sud-Ouest font des saisies de stupéfiants. Le 23 mars dernier, l’équipe du commissaire du district de police de Nako, l’officier Wahabou Kaboré et les siens ont pu mettre la main sur un réseau de trafiquants de drogue.Selon Wahabou Kaboré, la quantité de chanvre indiensaisie soitplus d’une tonne serait la plus importante des saisies effectuées. A entendre l’officier de police, tout est parti du fait que l’information circulait sur le fait de trafic de drogue dans certains villages de son entité administrative. Cela a occasionné l’ouverture d’enquêtes. Ces enquêtes ont permis de faire par la suite des fouilles domiciliaires. « Et à l’issue de celles-ci nous avons pu mettre la main sur cette importante quantité de chanvre indien dans le village de Toupèra dans la province du Poni », a-t-il poursuivi. Le Directeur Régional de la Police Nationale du Sud-Ouest, Issa Ahmed Sawadogo s’est dit satisfait du travail de ses hommes en général et particulièrement de ceux du district de Nako pour
le professionnalisme dont ils ont fait montre. Il a ensuite demandé la collaboration et la compréhension des populations car les services de police œuvrent pour le bien-être des populations et non contre les populations. Il a donné la suite réservée à cette saisie. Le procureur du Tribunal de Grande Instance de Gaoua sera informé. La drogue saisie sera ensuite remise aux services de douanes pour d’autres fins utiles par le parquet a-t-il précisé. La région du Sud-Ouest faisant frontière avec deux pays constitue une zone de transit de ces stupéfiants. Les autorités du pays sont encore invitées à se pencher sur la question de la porosité des frontières de cette région afin d’assurer la santé des populations notamment sa franche jeune.
Kissogo Abdoul Karim Ouattara
Correspondant