Politique : L’OPA-BF, le dernier né des partis politiques au Burkina Faso entend créer les Etats unis d’Afrique

Politique : L’OPA-BF, le dernier né des partis politiques au Burkina Faso entend créer les Etats unis d’Afrique

Le paysage politique burkinabè s’est agrandi avec la naissance d’un nouveau parti politique. Dénommé Organisation des peuples africains, section du Burkina (OPA-BF), ce parti révolutionnaire, panafricaniste et anti impérialiste, entend œuvrer pour la création des Etats unis d’Afrique et l’instauration d’une société de justice sociale débarrassée de toutes les formes de domination impérialistes. Il a été présenté à la presse ce mercredi 21 février à Ouagadougou par Me Ambroise Farama, le président dudit parti.

L’organisation des peuples africains, section du Burkina (OPA-BF), est le dernier né des partis politiques au Burkina Faso. Ce parti qui se dit de l’opposition est conduit par Me Ambroise Farama. Pour lui, la naissance de ce parti politique fait suite à un constat, « la situation de notre pays après plusieurs années de néo colonisation, paradis pour les uns et enfers pour les autres. C’est face à cette situation triste que nous avons décidé de la création de l’organisation des peuples africains, section du Burkina, afin de donner un nouvel espoir à notre peuple et à l’Afrique toute entière pour que naisse les Etats Unis d’Afrique », explique Me Ambroise Farama, le Président de l’OPA-BF.

Parvenir à la création des Etats unis d’Afrique, c’est l’objectif affiché avec un projet révolutionnaire fondé sur le  panafricanisme, et la vision de l’OPA-BF est de travailler à l’édification d’une société nouvelle, débarrassé de la domination impérialiste. Pour y arriver, il faut bien commencer par quelque chose. « Notre premier chantier sera celui de l’implantation du parti sur toute l’étendue du territoire national. Le deuxième chantier sera celui de la formation de nos militants, parce qu’une chose est d’être en grand nombre mais une autre est d’avoir cette conviction révolutionnaire ensemble et bien formé », a signifié Me Ambroise Farama.

Aux panafricanistes du Burkina et d’ailleurs et à tous ceux qui rêvent d’une société plus juste, l’organisation des peuples africains à travers la voix de son président leur adresse un message, « l’heure donc de on va faire comment est révolue, l’heure est à la résolution, à la détermination, au refus de la fatalité, à l’action ».

Le système qu’il faut abolir selon l’OPA est celui néocolonialiste et tout comme le panafricanisme avait ébranlé le colonialisme dans les années 60, le néo panafricanisme viendra à bout du néocolonialisme selon les animateurs de la conférence de presse. Et tous les moyens pour y parvenir semblent bons. Me Ambroise Farama, « s’il nous faut aller aux urnes pour conquérir le pouvoir d’Etat, nous irons aux urnes et nous ferons cette insurrection par les urnes. Si c’est par la rue que le peuple doit exprimer sa révolte et chasser les dirigeants, nous serons dans la rue avec le peuple pour chasser les dirigeants. Nous ne pensons pas que la meilleure forme de conquête du pouvoir par un révolutionnaire soit la révolution armée. Ce n’est pas parce que cette forme n’est pas souhaitable qu’elle doit être bannie. Je pense que si finalement le peuple à un moment donné n’a pas autres solutions que de passer par la violence pour aller à la conquête du pouvoir d’Etat, il passera par la violence »

Le congrès constitutif de l’OPA-BF s’est tenu le 11 février dernier. Son logo symbolisé par un phoenix de couleur rouge blanc est l’expression d’une renaissance panafricaniste à travers le combat du peuple dans l’intégrité qui prend son envol à partir du Burkina, explique les conférenciers.

Alfred Sié KAM/Rédaction QNA

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