Tahirou Barry, candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) Fait partie des 13 candidats retenus à l’élection présidentielle du 22novembre. Arrivé troisième lors des élections de 2015, le candidat du MCR propose une thérapie de choc pour opérer le nécessaire changement afin que la nation puisse survivre
Né le 27 juillet 1975 à Gagnoa en côte d’ivoire. Titulaire d’une maitrise en droit et d’un DESS en science de la psychologie sociale et du travail, obtenus à l’université Ki ZERBO de Ouagadougou, il est marié et père de six (06) enfants. Apres quelques expériences en journalisme Tahirou BARRY a été le Directeur du personnel de l’université de Ouagadougou, fonction qu’il exerça pendant trois ans avant de s’engager dans une entreprise minière ou il occupe la fonction de chef du personnel. Ministre de la culture, des arts et du tourisme du premier gouvernement de l’actuel président Roch Kaboré, il fut identifié par le Faso net et son agence de sondage comme le premier de classe de tous les ministres en fonction entre 2016-2017.Il a gravi les échelons au sein de son ex parti le PAREN, un parti d’opposition créé en 1999 avant par le Pr. Laurent Bado , son mentor. Tahirou BARRY dirigera ce parti à partir de 2012. Il a été identifié et invité en tant que jeune leader politique par le gouvernement américain en février 2014 pour participer à des débats d’idée, de bonne gouvernance. Après sa demission du gouvernement de Roch Kaboré en 2016, Tahirou BARRY siège à l’assemblée nationale du Burkina dans le groupe parlementaire UPC.
Action dynamique et planifiée
Pour l’élection présidentielle du 22 novembre, le candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) dit avoir élaboré un programme présidentiel, basé sur une thérapie de choc pour opérer le nécessaire changement afin que la nation puisse survivre. Il affirmé selon lefaso.net que la vision de son parti est de reconstruire un État puissant qui se fonde sur ses valeurs fondatrices et ses capacités intrinsèques pour prospérer et faire renaitre un Burkinabè nouveau, intègre, digne et travailleur. Pour lui, le changement passera par le système éducatif pour décomplexer une certaine élite politico-bureaucratique face à son identité singulière et faire naitre une classe nouvelle. « Le contrat social que nous vous proposons est un programme chiffré et planifié dans le temps pour ne pas tomber dans le jeu des vaines incantations et conçu après un travail rigoureux de terrain qui a pris en compte les aspirations profondes des masses populaires. Le programme se fonde sur deux grands axes stratégiques pour relever le défi de changement à savoir la refondation profonde des institutions et de l’administration et la refondation du système éducatif pour créer un Burkinabè nouveau conscient de sa mission patriotique. Nous allons accorder au moins 30% du budget national au système éducatif », a-t-il laissé entendre. Une fois élu au soir du 22 novembre, Tahirou Barry a indiqué d’après lefaso.net qu’il s’engage à lutter contre la fraude, les détournements de deniers publics et la corruption. Il compte initier également une opération de réforme du système éducatif pour le rendre plus valorisant et qualifiant et mettre en place un fonds de financement pour accompagner les jeunes et les femmes.
K.Fiakofi
