Prévention et lutte contre les maladies à potentiel épidémique.
Une équipe pluridisciplinaire réfléchit sur les outils de communication.
Le ministère de la santé, à travers la direction de la maladie, a organisé du lundi 4 au vendredi 8 août à Koudougou, un atelier de révision des supports de communication pour les maladies à potentiel épidémique.
Dans un contexte de fréquence et de gravité croissantes des maladies à potentiel épidémique au Burkina Faso, l’un des domaines d’action prioritaires en matière de réduction des risques liés à ces maladies est le renforcement de la prise de conscience de leurs impacts économiques, environnementaux, sociaux et culturels sur la société dans son ensemble et particulièrement sur les communautés et les couches sociales les plus vulnérables. Dans le domaine de la santé, les différents acteurs ont un rôle crucial à jouer dans la définition des orientations nécessaires à donner aux populations dans le cadre de la recherche de leur bien-être. Selon le directeur de la lutte contre la maladie (DLM), Dr Bicaba Brice, l’opportunité de cet atelier s’explique par le fait que « les principaux acteurs n’ont pas toujours les appuis et références nécessaires pour le traitement de l’information de manière efficace dans la gestion des questions de prévention et de résolution des risques et des crises sanitaires ».
C’est dans ce contexte qu’une équipe pluridisciplinaire est mise en place pour statuer sur les différents types de supports de communication et les messages de sensibilisation. Le but de l’atelier est de prendre en compte les contributions des acteurs de différents niveaux du système de santé pour l’amélioration du contenu des messages dans le cadre de la lutte contre les maladies à potentiel épidémique identifiées prioritaires dans le guide de surveillance intégrée de la maladie et la riposte telles que la méningite, le choléra, la rougeole, la diarrhée sanguinolente, la fièvre jaune, la fièvre de Lassa, la maladie à virus Ebola, la dengue. De nouvelles maladies étant apparues et pouvant concerner le Burkina, il a été nécessaire d’élaborer de nouveaux messages pour la fièvre Zika, la fièvre de la vallée du rift, la grippe (H1N1 et H5N1) et le charbon-anthrax. Les différentes recommandations émises ont marqué la fin des travaux de l’atelier.
DCPM/Santé
