Procès de Simone Gbagbo : encore un mois devant la cours d’assise d’Abidjan

Procès de Simone Gbagbo :

encore un mois devant la cours d’assise d’Abidjan

Le procès de Simone Gbagbo, ex-Première dame de Côte d’Ivoire, s’ouvre aujourd’hui mardi à Abidjan. Les organisations de défense des droits de l’Homme ont annoncé qu’elles ne participeront pas à ce procès et dénoncent leur marginalisation dans la procédure.
Simone Gbagbo fait son retour ce mardi 31 mai devant la Cour d’assise d’Abidjan. L’ancienne première dame y comparaît pour, crime contre l’humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles. Des crimes qui ont été commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011 et qui a fait plus de trois mille (3 000) morts en cinq mois.

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Ce procès qui n’est pas le premier devrait durer un mois, et verra la participation de vingt-cinq (25 témoins) d’accusation. L’ex- première dame est actuellement incarcérée à Abidjan. En mars dernier, elle avait été condamnée à 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’État. Cette condamnation avait été rendue définitive le 26 mai passé, lorsque la Cour de cassation avait rejeté son pourvoi en cassation.
La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits de l’Homme (MIDH), qui disent représenter près de deux cent cinquante (250) victimes, ont annoncé qu’ils se tiendraient à l’écart du procès. Ils clament que leurs avocats n’ont pas eu accès à toutes les étapes de la procédure. Et donc ils n’ont pas de base pour défendre le dossier.

Valentin Youmanli

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