Reprise du procès du putsch manqué de septembre 2015 : Des personnes présentes devant la salle de l’audience se prononcent
<< Nous avons été victimes du moment où nous sommes sortis le jour du putsch. Nous sommes là pour suivre le procès et voir l’évolution. Étant donné que c’est l’une des rares fois que des généraux soient jugés dans notre pays alors nous fondons beaucoup d’espoir. Nous espérons que le droit sera dit afin que la vérité triomphe. Édouard Sawadogo, président de la league des jeunes du Burkina.
Yantala Frédéric, étudiant : « Actuellement je vois ce procès dans un esprit positif et négatif à la fois. Il faut dire qu’il y’a un certain nombre de négligence concernant ce procès. Nous nous demandons s’il y’a une vraie justice dans ce pays. Je ne voudrais pas que ce procès soit reporter. »
« On n’est pas venu pour rester dehors mais pour suivre le procès. Je veux entendre les décisions qui seront prises. Dans les normes, il n’y a pas d’heure précise pour venir. Quand nous sommes arrivés ils nous ont dit qu’il faut une convocation pour rentrer alors que nous savons qu’au Burkina il y’a une publicité de ce procès.
Quand bien que ce procès soit public certains n’ont pas pu avoir accès à la salle. Pour des raisons ou d’une autre il faut respecter les consignes et la sécurité refuse de déroger à la règle ». Gisèle Farama étudiante en droit.