Retard académique à l’école de médecine:
Les étudiants prennent en otage leur administration
Face au retard accusé dans l’exécution des cours et suite aux multiples démarches sans solution, les étudiants de médecine du Centre universitaire de Polytechnique de Ouahigouya sont passés à une autre méthode. Ce lundi 13 juin 2016, ils ont pris d’assaut les bureaux de leur responsable afin d’exiger la délibération des résultats de la session de rattrapage de l’année écoulée et l’ouverture des inscriptions pour le compte de l’année 2015-2016.
Après plusieurs démarches entamées dans l’optique de trouver des solutions au retard que connaissent leur école, les étudiants de médecine sont passés à la vitesse supérieure.
Dans un mouvement d’humeur ils ont pris en otage le premier responsable de l’établissement Pr Abdoulaye OUEDRAOGO ainsi que quelques membres de son administration.Ces derniers ont été sommés de répondre aux soucis des étudiants quant à la délibération des résultats de la session de rattrapage et les inscriptions suivies du démarrage des cours. Séance tenante le premier responsable a échangé a bâton rompu avec les étudiants sur les raisons du retard.
Et selon lui, le retard est dû à la surcharge des enseignants qui se trouvent sur plusieurs fronts (ils dispensent les cours dans les universités publiques tout comme celles privées). Il a demandé aux étudiants d’être encore compréhensifs et patients pour la résolution de certains points de leur plateforme revendicative. Pour les étudiants il n’est plus question de compréhension car selon eux ce sont les mêmes promesses qui les ont conduits dans cette situation. Ils ont exigé la délibération sans délai et sans condition des résultats de leur session de rattrapage suivie des inscriptions et démarrage effectif des cours.
Pour le porte-parole des étudiants Wilfried SANA les autorités semblent ne point se préoccuper leur avenir qui est en jeu. Il poursuit que depuis l’ouverture du centre universitaire aucun président de l’Université de Ouagadougou ou encore de Ministre de la Santé n’est venu s’imprégner de leur réalité. C’est pourquoi les étudiants de médecine ont demandé leur rapatriement à l’Université Joseph KI-ZERBO où ils sont rattachés si toutefois les autorités universitaire ne trouvent pas de solution concrète à leur problème.
Wendguêta
