Le Centre d’information et de formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une conférence de presse le samedi 27 mai 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour objectif de faire part aux journalistes de l’accession du CIFDHA au statut d’observateur auprès de la CADHP et prise de position suite aux évènements de Tialgho et à la vindicte populaire dont a été victime Mme Adjaratou Diessongo dite « Adja Divine »
Le Centre d’information et de formation en matière de Droits Humains en Afrique entend renforcer ses actions en matière des Droits humains au Burkina. C’est l’objectif du point de presse qu’il a animé le samedi 27 mai 2017 dans ses locaux à Ouagadougou. La 60ème session ordinaire de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui s’est tenu au Niger à gratifier le CIFDHA du statut d’observateur auprès de cette commission. Pour le président du CIFDHA, Urbain Yaméogo, l’obtention de ce statut est une forme de reconnaissance du travail abattu par le CIFDHA depuis sa création. Il permettra au CIFDHA de s’investir davantage auprès d’autres organisations burkinabè engagées dans la promotion des Droits humains au Burkina Faso. Le CIFDHA avec le statut d’observateur devra en outre bénéficier de plusieurs avantages entre autres le droit d’assister aux sessions de la commission de lancer des poursuites auprès de la cour africaine de justice et surtout saisir la commission pour d’aventure cas de violation. Le CIFDHA s’est également prononcé sur la violation des Droits Humains. Il a donc saisi l’opportunité pour condamner fermement toutes les formes de justice privées au Burkina notamment l’affrontement entre population et Koglwéogo à Tialgo et Goundi ainsi que la vindicte populaire dont a été victime l’artiste chanteuse Adja Divine. Le CIFDHA condamne fermement et définitivement toutes les velléités de justice privée. Pour l’heure, le CIFDHA appelle l’Etat à mieux exercé son droit et d’œuvrer à la sécurité des biens et des personnes au Faso.
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info