Situation nationale : Le TOUBA se prononce

Les membres de l’organisation disent privilégier le dialogue

L’Organisation « Tous Unis pour un Burkina Apaisé » (T.O.U.B.A) a animé une conférence de presse le mercredi 07 juin 2017 au Centre National de Presse Norbert Zongo, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de se prononcer sur la situation nationale qui prévaut actuellement au Burkina.

Depuis un certain temps, différents mouvements sociaux empêchent le gouvernement burkinabè de travailler. Ce sont les grèves, les attaques terroristes et surtout l’incivisme grandissant. Face à cette situation, l’Organisation de la société civile « Tous unis pour un Burkina apaisé » (TOUBA) n’a pu se retenir. C’est ainsi qu’elle a décidé de se prononcer sur la question, ce mercredi matin au Centre National de Presse Norbert Zongo. Le T.O.U.B.A dénonce les grèves à répétition qui ralentissent l’économie du pays et « mettent à mal les revenus du secteur informel qui emploie plus de Burkinabè que la fonction publique’’. Pour le Coordonnateur général du TOUBA, Richard Silga depuis que le Président Roch Marc Christian Kaboré a été démocratiquement élu, plus rien ne va. Et cela est dû pour lui à une crise à plusieurs niveaux en lieu et place du décollage économique tant attendu. Les grèves ralentissent l’économie, dégarnissent le grenier national du Burkina Faso, c’est pourquoi le TOUBA dit « droit de grève d’accord, mais l’intérêt supérieur de la nation d’abord »

Les membres de l’organisation disent privilégier le dialogue

Pour les membres du TOUBA, une confusion totale se propage peu à peu dans la population, et cela à travers l’inversement des rôles au sein des différents acteurs. Selon Richard Silga « des bourreaux se jouent les victimes et imposent aux victimes de jouer le rôle de bourreau ». Et que : « les forces de changement jadis avec le peuple sous la transition se transforment peu à peu et usent de leur détermination pour déclencher l’insécurité pour la démocratie burkinabè ». L’organisation rappelle également que le Président du Faso a été élu pour cinq ans, elle demande donc à ce qu’on le laisse bien gouverner.

Le TOUBA dit ne pas être là pour parler de la réussite du programme du président du Faso, mais demande tout simplement à ce que cessent ces différents mouvements sociaux qui empêchent le régime de travailler.

L’organisation lance un appel à tous les burkinabè d’éviter les leurres dans le souci de préserver les acquis de l’insurrection populaire et dans le but de consolider les institutions de la république.

Le TOUBA a pour but d’œuvrer à l’apaisement au Burkina Faso. Il entend apporter sa contribution à l’édification du Burkina.

Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info

 

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