Région du Centre
Le Conseil supérieur de la communication (CSC), la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) et les promoteurs des média audiovisuels ont tenu une rencontre le mardi 9 mai à Ouagadougou. Le processus du basculement de la télévision analogique vers la Télévision numérique de terre (TNT) a été au cœur des échanges.
Débattre sur un certain nombre de points liés au basculement de la télévision analogique vers celle numérique (TNT) tel a été l’objet des échanges entre le conseil supérieur de la communication (CSC), la Société burkinabè de télédiffusion (STB) et les promoteurs des médias audiovisuels le mercredi 9 mai à Ouagadougou. Le directeur technique de la SBT, Philippe Kahoun au cours de cette rencontre a éclairé les participants sur le déploiement technique du premier multiplexe, l’étape actuel du déploiement de la TNT, les capacités de celle-ci à transporter les pilonnes et les mesures à prendre de part et d’autres pour faciliter le déploiement de la SBT des chaines de télévision burkinabè. Philippe Kahoun a indiqué que le déploiement vers la TNT est une réalité. Il a précisé que la SBT a mis en œuvre un plan de déploiement comprenant des phases. La première phase de ce plan couvre neuf localités : Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Fada, Gaoua, Banfora, Manga, Léo, Dori. Selon lui les dites provinces possèdent déjà des installations liées au basculement vers la TNT. Et à l’entendre, le déploiement a atteint un niveau avancé de sorte que l’on puisse se permettre de faire des tests de diffusion dans des villes comme bobo et Ouagadougou. Il a signifié que d’ici à mi-juin toutes les neufs localités seront en test de diffusion.
Au cours de cette rencontre il est ressorti que La SBT a en sa possession actuellement le programme de quatre chaines de télévision qu’elle utilise pour le test. Le secrétaire général du CSC, Louis Modeste Ouédraogo a confié que sa structure a la mission de déterminer les positionnements des chaines du multiplexe et d’arrêter la liste des éditeurs à mesure d’intégrer le premier duplexe. M. Ouédraogo a affirmé que le basculement est prévu pour le 30 septembre 2017. La capacité optimum d’une télévision numérique standard est de 15 chaines pour le multiplexe a certifié le directeur technique de la SBT. Sur les 15 chaines, il y a 10 chaines nationales et 5 chaines régionales. Il a précisé que le processus de collecte se poursuit.
Pour le SG du CSC, un certain nombre de conditions sont à remplir pour être une chaine à vocation national ou régional. Le CSC mènerait des enquêtes sur le terrain afin de sélectionner les chaines des éditeurs l’une ou l’autre des deux orientations a-t-il précisé. Au cours de cet entretien, les éditeurs ont soulevé plusieurs préoccupations concernant le déploiement. Charlemagne Abissi, un des promoteurs de médias, a estimé que tout a été dit sur le
déploiement et ses techniques sauf l’essentiel : « on ne nous pas dit à combien nous allons payer la redevance. La question c’est de savoir si vous adhérer au multiplexe national ou régional ? Il faut savoir combien, vous allez payer avant de s’engager » . Il a également notifié que le passage du nombre de chaines à 15 pour le multiplexe au lieu de 20 comme annoncé au départ est l’un des soucis quant à ce déploiement. Pour lui, l’inquiétude est la suivante : « Qui sera retenu pour le premier multiplexe ». En rappel c’est depuis 2011 que le processus de déploiement de la TNT a commencé au Burkina.
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