La 18e session ordinaire du Conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT) a ouvert ses portes ce mercredi 3 mai 2017 à Ouagadougou. Durant trois jours, les Etats membres et les membres associés de l’organisation continentale spécialisée en matière des Télécommunications se pencheront sur la vie et sur l’efficacité de l’action de l’UAT au profit des populations. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Madame le ministre du développement de l’économie numérique et des postes.
Le Burkina accueille du 3 au 5 mai 2017 la 18e session Conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT). A cette rencontre, les participants venus de 18 pays membres de l’union africaine des télécommunications vont examiner le projet de travail du budget de l’exercice 2017-2018 de l’union. Selon son Secrétaire général, 2017 est une année de grands défis. Les activités annoncées qui sont entre autres les conférences, les ateliers de renforcement de capacité vont contribuer à accroitre la visibilité des télécommunications souligne Abdoul Karim Soumaïla. Il espère que les ateliers sur les renforcements de capacités des membres de l’UAT vont se poursuivre avec le concours de tous mais aussi de l’UAT et d’autres acteurs TIC.
Pour le Directeur du bureau de développement des télécommunications de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Brahima Sanou, plus de la moitié de la population africaine utilise Internet. Pour lui, il faudrait travailler davantage afin que les TIC deviennent véritablement un pilier de développement en Afrique. « Personne d’autre n’aimera l’Afrique plus que les Africains ». Il a par ailleurs encouragé ses partenaires de l’Union africaine des télécommunications (UAT) à poursuivre dans la promotion du développement rapide des info-communications en Afrique dans le but de réaliser de la manière la plus efficace la disponibilité des services, l’accès universel et l’interconnectivité intégrale du continent.
Les télécommunications et les TICs ont une importance dans les échanges entre les peuples et les Nations a laissé entendre Adja Fatimata Ouattara, ministre en charge de l’économie numérique. Elles sont des outils indispensables pour le développement de nos Etats, a-t-elle souligné. « Les télécommunications/TIC constituent à l’heure actuelle un secteur de haute priorité dans les programmes de développement de nos Etats. Après avoir abrité la 10e session, le Burkina Faso est fier d’abriter cette présente session et d’apporter sa contribution à la recherche des voies et moyens pour un développement harmonieux des télécommunications et des TIC afin que ce secteur contribue efficacement au développement économique et à l’intégration africaine », a dit la ministre du développement de l’économie numérique et des postes. Au regard de l’importance de ces télécommunications dans le développement de l’Afrique, Adja Fatimata Ouattara a invité tous les participants au cours des 3 jours de travaux, à des échanges francs pour le renforcement de l’union.
Cette rencontre devra permettra d’examiner entre autres le Rapport du Secrétaire général sur les activités de l’Union de juin 2016 à avril 2017, le Rapport des comptes vérifiés de l’exercice 2015-2016, le Projet de programme de travail et de budget de l’exercice 2017-2018, les propositions de thèmes pour la célébration de la journée africaine des télécommunications.
En rappel, l’UAT a été créé en 1999 en Afrique du Sud pour remplacer l’Union panafricaine des télécommunications (UPAT). Sa vision est de faire du continent, un « acteur actif de la société de l’information ». Son Conseil d’administration, composé de 18 Etats membres élus pour quatre ans, siège une fois par an en session ordinaire.
Le Burkina Faso est membre dudit Conseil au titre de la Région Ouest africaine depuis 1999.
Alfred Sié KAM/Rédaction S-C Infos