Vie politique: Le PARIS veut comprendre pourquoi le ministère de l’administration refuse de lui délivrer son récépissé.
Plus rien ne va entre le Parti Républicain pour l’Intégration et la Solidarité (PARIS) et l’Autorité de l’État. Le PARIS a animé un point de presse dans la nuit du vendredi 4 août 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de média avait pour objectif de demander par voie de presse au Ministre en charge des libertés publiques, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la décentralisation, de bien vouloir délivrer le récépissé de changement d’organe dirigeant du PARIS intervenu lors du 3ème congrès extraordinaire tenu les 27 et 28 février 2016.
Le Parti Républicain pour l’Intégration et la Solidarité (PARIS) visiblement ne semble pas être content des responsables en charge des libertés publiques et de l’administration territoriale et de la décentralisation du Burkina et pour quelle raison? Cette entité refuserait de leur délivrer le récépissé empêchant le PARIS de fonctionner conformément aux aspirations de ses militants.
Les responsables du PARIS ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle il disent avoir toujours participé aux élections organisées au Burkina Faso. Avant d’avoir un nouveau président, le parti avait à sa tête un autre président du nom de Roland Tondé. C’est « suite aux multiples absences injustifiées du Président du Parti Roland Tondé que les militants du PARIS ont décidé de tenir un congrès pour décider de l’avenir du parti et c’est ainsi qu’un nouveau Bureau politique national a été souverainement élu pour diriger le parti a l’issus du congrès qui s’est tenu les 27 et 28 février 2016 à Ouagadougou », a expliqué Roland Goungounga, se réclamant nouveau président du parti qui fait comprendre que le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure aurait été informé par Par correspondance n° 2016/03/0001 /PARIS/PRES du 07 mars 2016 conformément à la loi.
Qu’est ce qui pourrait donc expliqué le fait que le Parti n’est toujours pas rentré en possession de son récépissé?
Roland Goungounga explique: » Suite à une rencontre que le Ministre d’État Simon COMPAORE, alors Ministre en charge des libertés publiques, a bien voulu nous accorder, le récépissé était en cours de production. Des chèques pour participer aux élections nous ont même été remis. C’est là que Monsieur Roland TONDE est apparu, est allé tempêter à la Direction Générale des Libertés Publiques et des Affaires Politiques (DGLPAP), sise en face du SIAO, et a presté à la radio et à la CENI. Une plainte a aussi été déposée par Monsieur TONDE contre les responsables du PARIS pour abus de confiance, usurpation de titre, faux en écriture privée et publique, et détournement de fonds avec la complicité d’une parente du Président du PARIS. C’est alors que le DGLPAP a décidé d’interrompre la délivrance du récépissé ».
Depuis lors, plusieurs actions auraient été menées auprès des Autorités pour avoir ce document si précieux, mais cela fut peine perdu. C’est pourquoi Monsieur Goungounga estime que « continuer de refuser de nous délivrer notre récépissé nous empêche de fonctionner conformément aux aspirations des militants, et c’est certainement une atteinte à nos droits collectifs, en tant que militants du PARIS ».
Alfred Sié KAM/Rédaction SC-Info